virtu-desk VIRTU-DESK - Technologies de virtualisation et sécurisation de l'environnement utilisateurs.

Cloud & Poste de travail

Avec l’apparition dans les années 1980 de la virtualisation, de l’infogérance et de l’externalisation, avec la démocratisation de l’informatique dans les années 90 et au cours de la dernière décennie avec la généralisation d’Internet, le développement des réseaux à haut débit, la location d’applications, le paiement à l’usage et la quête sociétale de mobilité…, on peut expliquer à rebours, l’avènement du Cloud Computing (CC). Celui-ci consiste en une interconnexion et une coopération de ressources informatiques, situées au sein d’une même entité ou dans diverses structures internes, externes ou mixtes, et dont les modes d’accès sont basés sur les protocoles et standards Internet... (voir l'article « Cloud Computing »).

Le Cloud Computing : Trois composantes principales

IaaS (Infrastructure as a Service)

Concerne les serveurs, moyens de stockage, réseau, …Le modèle IaaS consiste à pouvoir disposer d’une infrastructure informatique hébergée. L’accès à la ressource est complet et sans restriction, équivalent de fait à la mise à disposition d’une infrastructure physique réelle. Ainsi une entreprise pourra par exemple louer des serveurs Linux, Windows ou autres systèmes, qui tourneront en fait dans une machine virtuelle chez le fournisseur de l’IaaS.

PaaS (Platform as a Service)

Concerne les environnements middleware, de développement, de test,…Le modèle PaaS consiste à mettre à disposition un environnement prêt à l’emploi, fonctionnel et performant, y compris en production ; l’infrastructure hébergée étant totalement transparente. Par exemple une plate-forme PaaS peut être un environnement de développement et de test.

SaaS (Software as a Service)

Concerne les applications d’entreprise : CRM, outils collaboratifs, messagerie, BI, ERP,…Le modèle SaaS permet de déporter une application chez un tiers. Ce modèle convient à certaines catégories d’applications qui se doivent d’être globalement identiques pour tout le monde, la standardisation étant un des principes du Cloud. Le terme SaaS évoque bien un service dans le sens où le fournisseur vend une fonction opérationnelle, et non des composants techniques requérant une compétence informatique pour l’utilisateur.

Les différents modèles de Cloud

Si, pour le grand public, l’informatique « dans les nuages » (Cloud) fait référence globalement et sans autre précision à Internet, pour les entreprises il n’en est pas de même.

Différents modèles de Cloud co-existent :

  • Cloud privé/privatif : Il peut s’agir d’un Cloud interne à la DSI (propriétaire des infrastructures) ou d’un Cloud entièrement dédié et accessible via des réseaux sécurisés, hébergé chez un tiers, mutualisé entre les différentes entités d’une seule et même entreprise. Ouvert aux partenaires privilégiés de l’entreprise (fournisseurs, bureaux d’études, grands clients, institutions financières, prestataires-clés…) voire à un groupement professionnel, le Cloud peut être également de type « communautaire ».
  • Cloud public : Il est externe à l’organisation, accessible via Internet, géré par un prestataire externe propriétaire des infrastructures, avec des ressources partagées entre plusieurs sociétés.
  • Cloud hybride : Ici, il s’agit de la conjonction de deux ou plusieurs Clouds (public + privé) amenés à « coopérer », à partager entre eux applications et données.

Et la place du poste de travail dans cette histoire ?

Le DaaS (Desktop as a Service) est une solution de Cloud Computing pour les postes de travail, totalement maintenue, sécurisée et accessible de n'importe où, n'importe quand. Né de l'essor de la virtualisation du poste de travail, le DaaS consiste à déporter la gestion et la fourniture des environnements de travail (mais parfois aussi des applications) dans le Cloud.

Le DaaS fragmente le système d’exploitation. Moins connu que les technologies IaaS, PaaS et SaaS, le DaaS ouvre la voie à une nouvelle génération d'environnement de travail, décorrélé des postes et des terminaux physiques.

Quels sont les intérêts pour les entreprises ?

  • Ne plus avoir à maintenir/administrer un parc de postes de travail
  • Plus besoin de solutions lourdes de déploiement de postes de travail
  • Avoir un poste de travail toujours disponible pour les utilisateurs
  • Avoir un poste de travail disponible de partout
  • Avoir un poste sécurisé et des données automatiquement sauvegardées grâce aux solutions de virtualisation permettant de fonctionner en mode volatile (donc sans aucun virus ou spyware d'installés) 

Acronyme de Desktop as a Service (ou environnement de travail vue comme un service), aujourd’hui le DaaS fait partie de la grande famille des briques informatiques fournies en tant que services du Cloud.

Mais quelles sont les questions que nous devons nous poser ?

  • Le DaaS est il totalement dématérialisé ?
  • Quel est l’intérêt du DaaS ?
  • Quelles différences entre DaaS et les infrastructures de postes de travail virtualisés (VDI) ?
  • Le DaaS a-t’ il de l’avenir ?
  • Quels sont les acteurs du marché du DaaS ? 

Dans ce modèle, il est question de fournir un environnement de travail (comprenant à la fois l'OS, les applications mais aussi les paramètres et préférences utilisateurs) à la demande. Celui-ci est totalement décorrélé du terminal sur lequel il va s'afficher. Ainsi, un environnement de travail de type DaaS pourra aussi bien être distribué sur des postes de travail traditionnels (PC, ordinateurs portables...), que sur un Smartphone ou encore une tablette. 

Quel est l’intérêt du DaaS ?

Il est équivalent à celui de l'IaaS, du Paas et du SaaS. Le DaaS évite à l'entreprise d'acquérir des actifs informatiques (serveurs dans le cas de l'IaaS, logiciels dans le cas du SaaS...) comptabilisés dans le bilan comptable sous forme de CAPEX et nécessitant une durée d'amortissement.  Il peut au contraire être comptabilisé en tant que dépense de fonctionnement, et ainsi apporter une souplesse comptable (OPEX). 

Quelles différences entre DaaS et les infrastructures virtuelles de postes de travail (VDI) ?

Chronologiquement, la notion de VDI est antérieure au DaaS qui est apparue au cours des trois dernières années. Dans le cadre d'une offre de DaaS, l'environnement virtualisé de travail est fourni par un opérateur ou fournisseur tiers chargé d'héberger, gérer et intégrer les applications souhaitées par l'entreprise. Elles seront fournies de façon sécurisée depuis un Cloud sous la forme d'un abonnement à l'usage des environnements de travail. De son côté, le VDI (pour Virtual Desktop Infrastructure) est une technologie de virtualisation conçue pour permettre à l'entreprise de virtualiser elle-même ses environnements de travail, dans son propre Datacenter. 

Le DaaS a-t’ il de l’avenir ?

De la même manière que les logiciels fournis à la demande sous forme de services, les environnements de travail "as a Service" sont amenés à progresser fortement d'après différents cabinets d'études, dont IDC. Sans doute parce qu'ils constituent une opportunité pour l'entreprise de mieux maîtriser ses coûts et de se recentrer sur son cœur de métier. De plus, contrairement au VDI ou au déploiement traditionnel de postes de travail, le temps de mise en œuvre est également très court, ce qui intéressera bien évidemment les entreprises.

Quels sont les acteurs du marché du DaaS ?

En France, sont notamment présents sur ce segment Atos avec son offre Atos in a Box et Virtual Desktop, IBM (Virtual Desktop for Smart Business) ou encore CSC (Dynamic Desktop). Chez Atos par exemple, le tarif se situe en moyenne autour des 30 à 50 euros par mois et par utilisateur. Aux Etats-Unis, Desktone est bien positionné avec une offre proposée en partenariat avec le fournisseur de Cloud Rackspace.  

En conclusion

Les avantages du DaaS sont à la fois ceux de l'externalisation et ceux de la centralisation des infrastructures :

  • Coûts de fonctionnement plutôt que d'investissement
  • Sécurité
  • Fiabilité
  • Efforts réduits d'administration
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