Prenons, à titre d’exemple, le cas des postes de travail des développeurs. Le plus souvent, les prérequis pour cette population sont les suivants :
- Les utilisateurs doivent êtres administrateur de leur poste
- Le travail local (programmes, données) du poste doit être sauvegardé
- Le poste doit être puissant (au niveau des ressources) pour la compilation
- Le poste doit être remplacé rapidement en cas de panne
- Etc.
Ces exigences peuvent représenter les principales différences entre le VDI et le client léger, à savoir :
- L’optimisation des ressources
- La problématique de compatibilité applicative
- La sécurité simplifiée
- La maintenance simplifiée
- La sauvegarde simplifiée
En environnement VDI, chaque utilisateur dispose de son propre poste de travail. Ainsi, il est possible d’octroyer plus de droit à un utilisateur sur son poste virtuel car il n’affecte pas les autres utilisateurs. Les notions de sécurité que l’on applique sur un environnement RDS (Remote Desktop Service) sont donc forcément moins nécessaires.
Côté applicatif, plus besoin de faire cohabiter les applications sur une même machine comme c’est le cas avec RDS. On sait que parfois, mutualiser une application sur un même serveur peut perturber l’ensemble du fonctionnement de ce serveur, soit pour des problèmes de compatibilité multi-utilisateurs, soit pour la confidentialité. Il faut alors la réinstaller en local sur le poste de travail et ainsi perdre le bénéfice de la centralisation. Cette problématique est réglée en environnement VDI quand on virtualise le poste de travail. De plus, le système d’exploitation Windows utilisé est de type poste client (Windows 10/11) contrairement à RDS qui requiert des systèmes d’exploitation serveurs. On optimise ainsi la gestion de la batterie de serveurs, on centralise les données confidentielles dans le Datacenter pour garantir la sécurité et on bénéficie de la sauvegarde des postes de travail.
Côté répartition de charge, le VDI apporte aussi ses avantages. Dans un environnement Terminal Server/Citrix, la répartition de charge permet d’évaluer les ressources serveurs les plus disponibles uniquement au moment de l’ouverture de session de l’utilisateur. Une fois connecté à un serveur, la session ne peut pas être basculée sur un autre serveur qui serait plus disponible en termes de ressources. Avec des mécanismes comme VMware DRS (Distribuated Resource Scheduler) il est possible de déplacer des machines virtuelles à chaud d’une machine physique à une autre à l’aide de VMware VMotion.
Côté maintenance, Il est possible de déplacer une machine virtuelle d’un hyperviseur sur un autre pour y réaliser des opérations sans perturber les utilisateurs.
Côté plus sombre de la solution, le VDI nécessite plus de ressources matérielles pour mettre à disposition des postes de travail virtuels qu’un environnement Terminal Server.