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La sécurisation du système d'information prime souvent sur les projets

Actu par  fmillot         Actu le  23/10/2014 à 22:12        Actu dans  La sécurité

 

Selon une étude financée par Fortinet, les projets de sécurité peuvent être privilégiés sur les nouveaux projets métiers, mais moins en France qu'au niveau mondial.

Projets securiteSelon une étude menée dans quinze pays par le cabinet Lightspeed GMI pour Fortinet, 53% des décideurs dans le monde ont été amenés à abandonner un projet ou une nouvelle application pour consacrer leurs moyens à la sécurisation du système d'information face aux nouvelles cybermenaces. Le chiffre monte à 63% dans les entreprises où la direction générale met l'accent sur la sécurité. Cependant, la France est très en retrait avec seulement 45% de DSI ayant abandonné un projet pour des raisons de sécurité (52% dans les entreprises à forte pression sur la sécurité).

Ces tendances font partie d'un contexte où, selon la même étude, 90% des DSI dans le monde (81% en France) estiment qu'il est de plus en plus difficile de sécuriser le système d'information. La pression des directions générales pour que la DSI garantisse la sécurité du système d'information est d'ailleurs croissante passant, en un an, de 49% à 63% de DG faisant pression (64% à 71% en France). Les secteurs les plus sensibles sont les services financiers, les TIC et la distribution.

Les DSI français moins satisfaits sur les ressources affectées à la sécurité

D'une manière générale, la préoccupation vis-à-vis de la sécurité du système d'information est plus faible en France qu'en moyenne dans le monde et les investissements y sont également moins en croissance. Ainsi, l'inquiétude liée au BYOD concerne 85% des DSI dans le monde mais 82% des DSI français, le risque d'attaque persistante profonde inquiète 88% des DSI (85% en France), etc. Les DSI français réagissent aux menace pour moitié en augmentant les moyens consacrés à la sécurité, pour moitié en repensant la stratégie et l'emploi des moyens. Les proportions sont respectivement de 56% et 44% en moyenne mondiale. Le big data entraîne des investissements plus onéreux par la moitié des DSI dans le monde et entraîne un changement d'approche pour 89% mais, en France, les chiffres sont respectivement de 40% et 88%.

Les Français sont, par contre, moins satisfaits que la moyenne en matière de ressources affectées à la sécurité. Il y a un an, 80% des DSI dans le monde jugeaient disposer de suffisamment de moyens contre 83% aujourd'hui. La tendance est inverse en France avec, respectivement, 75% et 73%, soit une baisse de la satisfaction.

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