Fusion-io adapte le cache flash sur serveur à la virtualisation
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fmillot |  |
05/05/2014 à 23:03 |  |
Les infrastructures convergées |
Fusion-io a mis à jour son logiciel de mise en cache ioTurbine afin de permettre à un plus grand nombre d'entreprises d'utiliser le cache sur mémoire flash dans les environnements informatiques virtualisés.
io-Turbine, le logiciel de mise en cache de Fusion-io a été mis à jour. Compatible avec le hardware ioCache de Fusion-io, il gère l'écriture des données d'application dans la mémoire cache d'un serveur. En scrutant l'activité en temps réel et sur la base des politiques établies par les services informatiques de l'entreprise, le logiciel identifie les données les plus critiques et les place en cache, et il déplace les autres données vers des supports de stockage de grande capacité et plus lents.
Afin de faire profiter les applications de ce supplément de performance, le cache sur mémoire flash doit résider sur le serveur physique sur lequel tourne l'application. ioTurbine de Fusion-io sait mettre en route automatiquement cette fonction de stockage flash quand une machine virtuelle VMware est déplacée d'un serveur physique vers un autre.
La dernière version va aussi permettre aux entreprises d'utiliser la mise en cache au niveau de l'hyperviseur, c'est-à-dire de gérer les flux I/O de plusieurs machines virtuelles. Fusion-io a également intégré Cache Direct, dont la fonction est de gérer le cache sur les serveurs non virtualisés, avec ioTurbine. « Cette capacité à affecter le cache à une VM permet un contrôle plus granulaire des données utilisées par les applications sur la machine virtuelle concernée, mais certaines situations justifient la mise en cache au niveau de l'hyperviseur », a déclaré Gary Orenstein, vice-président exécutif du marketing chez Fusion-io.
Optimiser la gestion des environnements virtualisés
Par exemple, un hébergeur qui fournit des services informatiques à plusieurs locataires peut ne pas avoir le contrôle sur les machines virtuelles configurées et utilisées par ses locataires. La même chose peut se produire au niveau d'un département IT dans une entreprise distante. « Pourtant, le fournisseur de service ou l'entreprise trouveraient un intérêt à gérer eux-mêmes le cache au niveau de l'hyperviseur pour accélérer les applications », explique le vice-président exécutif.
« La mise à jour de ioTurbine est disponible immédiatement. Elle est gratuite pour les clients qui ont des contrats de support en cours », a précisé Gary Orenstein. « Pour l'instant, seul le système de virtualisation VMware est compatible, mais Fusion-io peut ajouter d'autres plates-formes à la demande », a-t-il ajouté. ioTurbine coûte 7 500 dollars HT. Il est livré avec l'accélérateur de cache ioCache, lequel comprend une solution ioMemory de 750 Go. Les clients qui ont déjà une solution flash Fusion-io peuvent acquérir le logiciel seul pour 3 900 dollars HT.
« Avec cette capacité à gérer le cache à chaque niveau, ioTurbine peut permettre aux responsables informatiques de rendre ce cache plus facilement disponible dans un environnement virtualisé », a déclaré l'analyste David Floyer, cofondateur et CTO du groupe de recherche Wikibon. « Ceux-ci voudront l'ajouter à leur environnement virtuel et disposer de cette option pour contrôler les machines virtuelles », a ajouté l'analyste. En étendant ioTurbine aux serveurs non virtualisés, Fusion-io fournit une plate-forme logicielle cohérente qui peut être utilisée dans toutes les configurations mettant un oeuvre une fonction de cache sur serveur. Selon Fusion-io, « cela peut aussi faciliter la migration d'une entreprise vers un environnement virtualisé ».